◊ messages : 264 ◊ date d'inscription : 19/03/2010 ◊ age du personnage : 33 ◊ adresse : Apple'pie street ◊ travail / étude : Guitariste & étudiante en droit ◊ humeur : So so.
TAUX DE 'MADNESSITE' ◊ citation favorite: « On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu'on n'appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on n'a pas le droit de s'en plaindre, parce qu'il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d'antidépresseurs, et le sourire aux lèvres. » Hell, Lolita Pille ♥ ◊ carnet d'adresse: ◊ money: 500 £
Sujet: - RUN AWAY, RUN AWAY, I'LL ATTACK Sam 20 Mar - 20:08
NOM ET PRENOMS ■ DOSTOÏEVSKI avalon ivane. DATE DE NAISSANCE ET AGE ■ 14 février 1991 - 19 ans. STATUT ■ en couple, autrefois fiancée. EMPLOIS ■ styliste. TRAITS DE CARACTERE ■ dynamique, têtue, amicale, folle, psychotique, vexante, ordonnée, jalouse
MAYBE WE WANT MORE
CONNAISSIEZ VOUS BRISTOL AVANT LE CHANGEMENT ? ■ Effectivement, je connaissais Bristol avant... PENSEZ VOUS VOUS INTÉGRER RAPIDEMENT DANS LA COMMUNAUTÉ ? ■ Bonne question.. A vrai dire, je n'en ai aucunes idées. AURIEZ VOUS UNE OU PLUSIEURS CHOSE(S) A CHANGER DANS VOTRE VIE ? ■ Mise à part mes crises de folies qui m'ont permis de rencontré celui que j'aime, et le fait d'avoir tué mes parents? Non, même ça, je ne le changerais pas. QUEL GROUPE VOUS CONVIENT LE MIEUX ? DEVELOPPEZ ■ texte ici. AVEZ-VOUS DES MANIES, TICS OU AUTRES ? ■ Je suis allergique au pollen, graminées, acariens et chats. Ça compte, dans cette catégorie?
Dernière édition par Avalon I. Dostoïevski le Jeu 1 Avr - 14:20, édité 4 fois
K. Léonie Bésile
LEO ♣ « Allons nous gaver d'amour à en crever »
◊ messages : 264 ◊ date d'inscription : 19/03/2010 ◊ age du personnage : 33 ◊ adresse : Apple'pie street ◊ travail / étude : Guitariste & étudiante en droit ◊ humeur : So so.
TAUX DE 'MADNESSITE' ◊ citation favorite: « On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu'on ne va en cours, on a plus de maisons qu'on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu'on n'appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on n'a pas le droit de s'en plaindre, parce qu'il paraît qu'on a tout pour être heureux. Et on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d'antidépresseurs, et le sourire aux lèvres. » Hell, Lolita Pille ♥ ◊ carnet d'adresse: ◊ money: 500 £
Sujet: Re: - RUN AWAY, RUN AWAY, I'LL ATTACK Sam 20 Mar - 20:09
LIFE IS A BITCH UNTIL THE END
« Il y a toujours un peu de folie dans l'amour mais il y a toujours un peu de raison dans la folie. »
« Arrêtez! Arrêtez! Lâchez-moi! Je vous le ferais payer bande d‘idiots! Sales cons! Lâchez-moi! Je n’ai rien fait! Allez vous faire voir! Bas les pattes! ». Les cris stridents raisonnaient dans tout l’hôpital, l’asile. Une jeune femme brune était tenue par deux gardiens. Ils ne savaient que faire pour la maintenir en place. Malgré son corps tout fin, ses muscles très peu épais, et sa carrure minuscule, elle réussissait presque à leur échapper. Un homme en blouse blanche s’approcha d’elle, les mains dans les poches, l’air quelque peu blasé. D’une voix calme, il déclara : « Avalon, calmez-vous je vous pris. Vous n’êtes pas en danger. Nous ne sommes là que pour vous aider, pas pour vous faire du mal. ». Le souffle haletant, la prénommée Avalon stoppa ses hurlements. Son cœur battait à tout vitesse, tout comme le sang qui circulait dans ses tempes, au rythme d’un métronome. Paf paf paf. Une vague de cheveux se déposa devant son visage à cause de l’inclinaison de sa tête vers le sol. Elle la releva. Ses yeux marrons, presque noirs, représentaient tout le mal qu’il y avait en elle. D’une voix aux intonations plutôt douces, mais secouer par l’énervement et l’impression d’étouffement qui émergeait de ce lieu sinistre, sordide, elle demanda : « Qu’est-ce que vous me voulez, si ce n’est pas du mal, hein? Qu’est-ce que je vous ai fait? Dîtes le moi! Tout de suite! ». « Mademoiselle Dostoïevski, nous allons essayer de vous guérir. ». Son regard devint maléfique, ce qui était un mauvais présage. Sans prendre que garde, elle cracha au visage du médecin. « Allez vous faire foutre, ok? ». L’homme sorti un mouchoir de sa poche, essuya le crachat, remit sa main et son bout de tissu à l’endroit où ils s’étaient trouvés quelques instants plus tôt, et déclara, calmement : « Attachait là. Salle trois. Je reviens la voir dans une heure. » Les médecins emmenèrent la jeune femme dans la salle demandée par le psychiatre. Ils l’assirent sur une chaise, les mains dans le dos, et les lièrent avec une ficelle. Puis, deux des trois sortirent, laissant Avalon seul avec le dernier. L’homme vint se poster devant elle. Ses yeux bleus la fixaient intensément, elle détestait ça. La jeune femme ne put s’empêcher de baisser les yeux. Elle n’aimait pas sentir le regard pesant de l’homme sur elle. Cependant, on aurait dit que lui voulait qu’il la regarde. Il prit son menton entre ses doigts et releva son visage. C’est alors qu’elle le vit, réellement, pas comme les brefs regards qu’elle lui avait jeté. Elle fixa ce visage, le décrypta. Ses yeux n’étaient pas la seule beauté que le jeune homme possédait. Bien au contraire. Ses cheveux blonds dorés lui donnaient un air de premier de la classe et de grand dragueur à la fois. Les traits de son visage étaient doux, amicaux, et on avait tout de suite envie de lui confier nos plus grande craintes, nos plus lourds secrets. Il ouvrit la bouche et parla. « T’as aucune crainte à avoir avec moi. Je ne compte pas te faire de mal, bien au contraire. Je ne cherche qu’à t’aider. ». « Et pourquoi cela? ». « Va savoir.. ». En disant cela il avait haussé les épaules et regardé le plafond. Lui qui était accroupi se laissa totalement tombé sur le sol, le dos contre la porte en verre. « Je vois.. ». Avalon baissa de nouveau la tête. Ses poignets lui faisaient mal, la ficelle la coupait à divers endroits et son ventre commencé à gargouiller. L’homme rigola. « Désolé, mais je ne peux rien te donner pour l’instant. Bref, parle moi un peu de toi. ». « Pourquoi cela? ». La brunette avait froncé les sourcils. Elle n’aimait pas parler d’elle. Du tout. Mais avec lui, elle se sentait en confiance. « J’ai envie de te connaître un peu mieux. C’est un crime? ». Elle se sentait gênée de lui avoir répondu ainsi. Elle prit alors la parole. « Non, certes.. Qu’est-ce que tu veux savoir? ». Gros effort. Avalon ne tutoyait jamais les personnes qu’elle ne connaissaient que peu. « Et bien.. Tout. Je n’suis pas difficile.. ». « Très bien.. Je m’appelle Avalon Dostoïevski. Mon deuxième prénom est Ivane et j’ai seize ans. Je suis née à Budapest, en Hongrie. Je suis fille unique. J’habite désormais à Bristol et je ne sais pas ce que je fais là. Et toi? ». Avalon avait l’impression que l’homme buvait ses paroles. Il la fixait. Ou plutôt, la dévorait du regard. Il prit ensuite la parole. « Je m’appelle Red. J’ai toujours vécu à Bristol et moi aussi je suis fils unique. J'ai vingt ans. Mes parents sont décédés dans un accident de voiture, et je vis seul. Célibataire, aussi, si ça t’intéresse.. ». La jeune femme se mordit la lèvre inférieur. Elle l’appréciait.
« Plus l'amour est parfait, plus la folie est grande et le bonheur sensible. »
Un an et demi avait passé. Red avait réussi à faire sortir Avalon de l’hôpital psychiatrique grâce à ses relations, mais la jeune fille devant rester sous surveillance, il se porta volontaire pour la protéger. Suivit ce qui s’en suivit, le jeune homme tomba follement amoureux d’elle, et ce fut bien évidemment réciproque. Au départ de leur histoire, les deux tourtereaux pensaient se trouver dans un conte de fée. Du moins, lorsqu’Avalon n’était pas prise par ses crises de folies. C’était les pires moments, et seul Red savait la calmer. Elle changeait du tout au tout et ne se souvenait plus de rien une fois fini. Cependant, un jour, le jeune homme lui a raconté comment ça se passait, suite à la demande de la brunette : « Et bien.. Tu perd totalement le contrôle de toi-même. Tu hurle, tu frappe dans tout ce que tu trouve, tu n’est plus comme la Avalon que tu es en ce moment. Tu deviens diabolique. Voilà le mot. Je sais pas comment le décrire.. Le seul moyen que j’ai pour te calmer, c’est de t’attraper et de te serrer extrêmement fort dans mes bras, quitte à ce que tu me griffe, me frappe ou je ne sais quoi. Mais je ne te lâche pas. Et, au bout de quelques instants, qui sur le coup paraissent être une éternité, tu te calme et tu te met à pleurer tout en te serrant encore plus fort contre moi. ». Une boule s’était formée dans la gorge de la jeune femme. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle était aussi.. Odieuse, déroutante, maléfique. Elle ne voulait pas se l’admettre, et pourtant, c’était le cas. Elle changeait totalement dans ces situations là. Elle avait envie de se frapper, d’en finir, de tout oublier, de redevenir celle qu’elle était autrefois, d’oublier cette double personnalité qui était en elle. Avalon ne voulait pas rester ici. Elle ne voulait pas risquer de tuer Red lorsqu’elle était dans l’une de ses pires crises de folie. Elle refusait de lui faire subir le même sort qu’à ses parents. Cependant, elle voyait dans cet assassinat quelque chose de bon. Du moins, qui lui permettait désormais d’être heureuse. Les voisins avaient demandés à ce qu’elle soit internée, et ce fut dans cet hôpital qu’elle rencontra celui qu’elle aime. D’ailleurs, au moment où elle pensa à cela, le jeune homme s’approcha d’elle par derrière et l’enlaça, la faisant s’asseoir sur ses genoux dans le canapé. Avalon ne résista pas et se laissa tomber. Au creux de l’oreille, il lui demanda une chose à laquelle elle ne s’était pas attendu. Pas du tout, même. « Et si tu devenais ma femme? ». Le cœur de la demoiselle battait la chamade. Elle n’osait y croire. Elle tourna son visage pour voir celui de Red. Le jeune homme affichait un grand sourire et un air confiant. Pour toute réponse, Avalon mit ses mains sur le t-shirt de son petit ami, le serra et déposa ses lèvres sur les siennes. Elle allait se marier.
« Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'on croit. »
« Tu te souviens des moments où nos disputes étaient incessantes? C’était à cause de ça que l’on a annulé nos fiançailles.. Et depuis, on ne s’est pas disputé une seule fois. A ton avis, il y a un rapport? ». Avalon se posait cette question depuis un bon moment, mais jusqu’à maintenant, elle n’avait pas osée demander à Red ce qu’il en pensait. De nouveau, un an et demi avait passé après leurs fiançailles. Mais ça n’avait pas marché. Ils n’étaient d’accord sur rien, et les disputes ne cessaient jamais. D’un commun accord, ils avaient mis fin à leurs projets de mariages mais ne se sont pourtant pas réellement séparés. La demoiselle était sur les genoux de son presque-compagnon et avait planté ses yeux dans le regard bleutés du jeune homme, attendant sa réponse. Ils vivaient ensemble depuis trois ans. Sans lui, Avalon aurait déjà mit fin à ses jours, elle en était absolument sûre. Il était sa bouée de sauvetage, son moyen de ne pas tomber. Et elle savait aussi qu’il était tout autant attaché à elle. L’un sans l’autre, ça ne se pouvait pas. Ortolland, leur chien, un bouledogue français, vint se poser sur le genoux de la petite brune et regarda Red d’un air tout aussi interrogateur, comme s’il avait, lui aussi, envie de connaître la réponse. Le blondinet les regarda à tour de rôle et déclara, après avoir poussé un soupir : « J’en sais trop rien.. Je crois que l’on était tout simplement pas fait pour être fiancés, voir mariés. Peut-être qu’un jour, ça changera. N’empêche que je t’aime quand même, et c’est ça qui compte. Crois moi. ». De nouveau, la jeune femme déposa un baiser sur les lèvres de son colocataire. Entre eux, désormais, ils ne savaient plus tellement s’ils étaient amis ou plus que ça.. Mais cela plaisait à Avalon. De plus, ses crises étaient de moins en moins fréquentes. Cependant, elles étaient aussi de plus en plus puissantes, graves. Et comme toujours, il n’y avait que Red pour la calmer. C’est pour cela qu’elle l’aimait. Entre eux, un drôle de lien s’était formé. A la vie et à la mort.
Dernière édition par Avalon I. Dostoïevski le Jeu 1 Avr - 14:23, édité 4 fois
blueberry G. Leenon
DESIRE • I know you've suffered
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Sujet: Re: - RUN AWAY, RUN AWAY, I'LL ATTACK Sam 20 Mar - 20:18
BIENVENUUUUUUUE
K. Léonie Bésile
LEO ♣ « Allons nous gaver d'amour à en crever »
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Sujet: Re: - RUN AWAY, RUN AWAY, I'LL ATTACK Sam 20 Mar - 20:22
Marciiiiii
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- RUN AWAY, RUN AWAY, I'LL ATTACK
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